L’inflation de la zone euro a été confirmée à 2,2 % au mois de septembre, après 2 % en août. Sa composante sous-jacente a été révisée en hausse d’un dixième, à 2,4 %. Sans être fondamentalement incompatibles avec les objectifs de la BCE, ces tendances interrogent. Malgré tout, une analyse détaillée, rassure plutôt que l’inverse. Si les écarts d’inflation entre les différents pays de l’union monétaire restent importants, ils sont surtout dus à des causes exogènes, relatives aux prix de l’énergie et de l’alimentation.
Malgré des situations salariales assez disparates, l’inflation sous-jacente évolue dans une fourchette de 1,5 % à 3,5 %, Slovaquie et Estonie exceptées. Les résultats sur ce front sont donc plutôt meilleurs qu’il y a peu. En dehors les valeurs extrêmes, les écarts entre les pays où l’inflation sous-jacente est la plus élevée et ceux où elle est la plus faible sont comparables à la situation d’avant le Covid.

En zone euro, une inflation moins hétérogène libère la BCE
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