Comme le laissaient entendre les données de la région de Tokyo, avril est resté caractérisé par une inflation élevée au Japon, de 3,6 %, comme en mars, malgré une hausse des prix limitée, de seulement 0,1 % d’un mois sur l’autre. Cela fait maintenant un semestre que le Japon, naguère en déflation chronique, affiche la plus forte inflation des grands pays développés.
Enflés par le doublement des prix du riz sur un an, les prix des aliments transformés ont dopé l’inflation hors produits frais, considérée comme la principale mesure « sous-jacente » par la banque centrale. Celle-ci a atteint 3,5 %, son plus haut niveau depuis janvier 2023. Suffisant pour que la BoJ renoue avec ses hausses de taux directeurs ? Pas si simple malgré les tensions renouvelées sur les taux à très long terme du pays. Une fois l’intégralité de l’alimentation et de l’énergie, retranchée, les hausses de prix restent contenues, de 1,6 % seulement au cours des douze derniers mois. La BoJ peut-elle encore se réfugier derrière ces chiffres ? Le jeu semble de plus en plus périlleux.
Le Japon remporte le prix de l’inflation la plus forte du monde développé en avril
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