Alibis et vieilles ficelles sur les marchés

La politique spectacle du président américain à laquelle on attribue la météo des marchés continue à monopoliser les devants de la scène internationale. L’accord commercial conclu ce jeudi entre D. Trump et K. Starmer serait donc à l’origine de la bonne humeur retrouvée des investisseurs en cette fin de semaine. Non pas que celui-ci concerne un partenaire de première importance, ni que le défi soit de taille, le Royaume-Uni étant l’un des rares pays à l’égard duquel les Etats-Unis dégagent un excédent commercial, mais parce que cet accord apporterait la preuve de la bonne volonté américaine et de l’issue favorable des négociations dès lors que ces dernières seraient engagées. Il y aurait, donc, de quoi rassurer sur les développements à venir, avant les rencontres suisses de ce week-end entre D. Trump et Xi-Jinping et alors que l’Europe dévoile -en toute discrétion- son plan de représailles aux annonces du « Liberation Day » en cas d’échec des négociations.

Les investisseurs en auraient ravalé sans sourciller, la mauvaise nouvelle d’une Fed plus cabrée que jamais sur sa posture de statu quo dont les propos de son président ont chassé l’éventualité d’une possible baisse de ses taux en juin, sur laquelle les marchés semblaient, pourtant, avoir bâti tous leurs espoirs ces dernières semaines.

L’ensemble, convenons-en, peine à convaincre et incite à aller chercher plus loin les raisons de leur apparente résilience.

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