D. Trump recule, la BCE conserve un cap accommodant, l’Europe se mobilise pour sa défense et ses infrastructures et, malgré les menaces, la conjoncture mondiale semble résister. Que faut-il de plus pour remettre les bourses européennes sur les rails sur lesquels elles évoluaient avant le 2 avril ? Malgré le désordre provoqué par la guerre commerciale, les indices européens ont continué à surperformer les bourses mondiales, valeurs cycliques toujours privilégiées bien que malmenées, et la pause de 90 jours dans les tarifs douaniers annoncée le 9 avril produit ses effets. Après un rebond unanime au son du canon, les investisseurs ont retrouvé de l’appétit pour les valeurs cycliques au cours de la semaine écoulée. La voie ouverte par les valeurs bancaires finira-t-elle par embarquer les autres secteurs traditionnellement les plus cycliques de la cote ? C’est la principale question qui s’adresse aujourd’hui aux investisseurs, dans un contexte tout à la fois chamboulé par D. Trump et disloqué par une trop longue période d’anémie de croissance.
Des valeurs bancaires aux cycliques européennes, un chemin sinueux
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