A 2,6 % en décembre, l’inflation allemande s’est accélérée de quatre dixièmes par rapport à novembre et d’un point par rapport à son point bas de septembre. Publiée la semaine dernière, l’inflation espagnole avait fait le même parcours, de 2,4 % à 2,8 % entre novembre et décembre.Dans les deux cas, ces accélérations sont en partie imputables à des effets de base énergétiques, néanmoins, amplifiés par :
– une légère hausse mensuelle des cours du pétrole et du gaz, qui semblent bien partis pour gagner plus de terrain en janvier, à laquelle il faut ajouter le retour récent de l’inflation alimentaire.
– Une inflation sous-jacente en hausse d’un dixième en Allemagne, à 3,1 %, et de deux dixièmes en Espagne, à 2,6%.
Ces nouvelles contrarient un peu plus les prévisions du consensus sur les marges de baisses des taux de la BCE, déjà entamées par le revirement de la Fed et la chute de l’euro. Elles réduisent, également, les perspectives de pouvoir d’achat des ménages et le potentiel de reprise d’une économie européenne languissante. Elles pourraient bien, aussi, compliquer un peu plus la situation budgétaire française, laquelle doit faire face à une remontée substantielle des taux d’intérêt depuis le début décembre…
L’inflation allemande n’est pas là où l’attendait Mme Lagarde, la France en pâtit
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