Comme déjà notable à travers les résultats des enquêtes de l’INSEE, hier, il ressort de celles de la Commission européenne une très nette baisse des perspectives de prix et d’inflation en zone euro, que ce soit en provenance des entreprises de biens et services mais, également, des ménages. Amorcé depuis plusieurs mois, le mouvement prend incontestablement de l’ampleur, en particulier du côté des consommateurs. Voilà qui devrait rassurer Mme Lagarde, tout au moins sur les tendances à venir de l’inflation, car, à ce stade, les effets escomptés sur le pouvoir d’achat et la demande ne sont pas flagrants. Industriels comme professionnels des services ne font guère état d’une quelconque amélioration de leurs carnets de commande mais, en l’occurrence, tout l’inverse, ce qui commence à mordre sur les perspectives d’emploi.
En dépit de la mauvaise nouvelle – largement attendue- d’un rebond technique de l’inflation allemande , les éléments sont en place pour assurer une poursuite du repli de l’inflation en zone euro, tel que largement suggéré d’ailleurs par les données des autres pays de la région à ce stade disponibles (Italie, Belgique, Espagne ou l’inflation reflue à moins de 2 %).
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