Omicron, dernier rempart contre un durcissement monétaire généralisé

A la question récurrente de ces dernières années sur ce qui pourrait mettre un terme aux pratiques quantitatives des banques centrales, la réponse a généralement été : un retour de l’inflation. Nous y voilà, donc. Transitoires ou pas, les facteurs de hausse des prix sont devenus trop nombreux pour être minimisés. Dans de telles conditions, la Fed va durcir le ton et devrait, en toute logique, chercher à être la plus convaincante possible. C’est, en effet, le seul moyen pour tenter de contrer le risque d’anticipations auto-réalisatrices. La BCE pourra difficilement continuer à faire cavalier seul. Quand bien même le sujet d’une possible extension du programme APP pour atténuer l’arrivée à terme du PEPP est sur la table, l’opposition pourrait la contraindre à repousser au mois de février les annonces sur son orientation stratégique ; une fois confirmé le repli de l’inflation allemande attendu pour janvier… Au total, le risque de postures plus « hawkish » que généralement attendu existe bel et bien. Reste, les inquiétudes sur le variant Omicron pour repousser l’appel, pas franchement le meilleur argument pour aider à repentifier les courbes de taux d’intérêt, néanmoins.

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