Les résultats des élections européennes ont apporté leur lot de soulagement :
- La forte mobilisation des électeurs et la montée du vote « vert » ont profité aux partis pro-européens ; la partie n’était pas gagnée et cette question concentrait largement les inquiétudes.
- La raz de marée des partis d’extrême droite n’est pas au RDV, les scores de la ligue en Italie et de RN en France sont, certes, élevés mais fidèles aux sondages, tandis que l’AfD allemande et le FvD néerlandais sont plutôt en-dessous des scores qui avaient pu être envisagés.
Reste maintenant la question de l’issue de ce scrutin, à savoir, la répartition des postes de la gouvernance européenne, en tout premier lieu celui de Président de la Commission. C’est alors que les choses se compliquent bougrement face à une large dispersion des voix de laquelle on peine à dégager des scénarii d’alliance possiblement constructive et durable.