Après s’être subitement affaibli à l’annonce d’une forte révision à la baisse des perspectives économiques de la Commission européenne en début de mois, l’euro semble avoir subi un contrecoup supplémentaire avec la nomination de Philip Lane au poste d’économiste en chef de la BCE par l’Eurogroupe en début de semaine. Pour de nombreux observateurs, l’actuel gouverneur de la banque centrale d’Irlande, faisant plutôt partie du clan des « colombes », favoriserait la perspective d’un euro faible, sur lequel le manque d’attractivité de la conjoncture économique et politique en présence pèserait d’autant plus.
Proche d’importants supports techniques, l’euro-dollar pourrait dès lors être aspiré vers des niveaux nettement inférieurs à ceux d’aujourd’hui, sous les 1,10 USD, voire, potentiellement, vers ses plus bas de 2016. Les anticipations de fort repli de l’euro ne sont pas nouvelles, cependant, et force est de constater, qu’elles ont régulièrement été prises à défaut. L’arrivée promise de P. Lane change-t-elle fondamentalement la donne ?
L’accès de cet article est réservé aux abonnés.
Merci de vous identifier si vous êtes abonné-e.