Avalanche de publications économiques ce jour, avec à la clé un certain nombre de rebondissements sur les marchés, parmi lesquels, une nette remontée des taux d’intérêt en Europe, sur fond de décrochage généralisé des indices boursiers malgré les bonnes surprises, allemandes, notamment.
– La croissance française a atteint 0,4 % au troisième trimestre, dont la moitié est due aux JO et l’autre moitié, aux variations de stocks ainsi qu’à une baisse des importations plus forte que celle des exportations. Hors ces éléments, la croissance « sous jacente » devient nulle. Le PIB français ferait donc à peine mieux que l’italien, lui aussi stagnant.
– En revanche, l’Allemagne surprend positivement, avec une croissance de 0,2 % et l’Espagne conserve un rythme très soutenu, de 0,8 %, similaire à celui du deuxième trimestre.
– Enfin, les Etats-Unis naviguent à leur vitesse de croisière, toujours très soutenue. La croissance y a atteint 2,8 % r.a. et les données de l’ADP montrent une accélération de l’emploi en octobre. Malgré le net ralentissement de l’inflation des prix du PIB et les difficultés persistantes du secteur de l’immobilier, la Fed est un peu plus en porte-à-faux.
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