S&P, même pas mal…

Sans réelle surprise, l’agence de notation S&P a abaissé la note de la France vendredi dernier. Le verdict était souvent anticipé, malgré le maintien de la note par les Moody’s et Fitch le 26 avril, et les raisons qui en sont à l’origine sont également bien connues : dérapage des déficits sans résultats économiques patents et difficultés à donner des gages d’amélioration, notamment. Il s’agit d’un incontestable revers politique et sans doute d’un affaiblissement de la position française par rapport à ses partenaires les plus proches, allemands notamment. C’est aussi un argument de poids pour les opposants au gouvernement qui s’en serait bien passé à la veille d’échéances électorales qui, déjà, se présentent sous les plus mauvais auspices. Le risque de sanction des marchés, qui pourrait se traduire par une fuite des investisseurs et une hausse du coût de la dette française paraît, pourtant, relativement limité.

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