A contrario des États-Unis et de l’UEM, les effets de base pétrolier n’ont pas fait le travail sur l’inflation au Royaume-Uni. Celle-ci est passée de 10,4 % en janvier à 10,1 % en mars. Au-delà de cette question énergétique, amenée à s’estomper, même lentement, l’inflation sous-jacente est restée stable à 6,2 % et les dynamiques récentes de salaires sont plutôt de nature à l’entretenir qu’à la faire dévisser.
Avec une croissance qui semble avoir tenu, bon an mal an, en début d’année, la BoE devrait, encore, remonter ses taux lors de sa prochaine réunion voire des suivantes, après avoir, par deux fois, assuré qu’elle ne le ferait que si la situation l’exigeait.
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