Encore une fois, la production industrielle française a agréablement surpris en février avec une progression +0,4 % dopée par un rebond de 1,1 % de l’activité du seul secteur manufacturier. Le résultat est assurément bienvenu dans un contexte européen déprimé face auquel les indicateurs du climat des affaires français stationnent en basses eaux depuis le début de l’année. Comment l’expliquer ? C’est de l’autre côté de la Manche que se trouvent en apparence les principales raisons de ces bonnes surprises. En effet, si la préparation à un hypothétique Brexit sanctionne les Allemands, elle semble, à l’inverse, constituer un sérieux soutien à l’industrie française depuis l’été dernier et plus encore ces tout derniers mois. C’est donc, vraisemblablement entre les mains des Anglais que se trouve la suite de l’histoire de l’industrie française.
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