Le premier conseil de politique monétaire de la BCE de l’année se déroulera demain, dans un contexte particulier à, au moins, deux titres :
- Il s’agit d’un des derniers conseils présidés par l’actuel président, Mario Draghi, qui quittera son poste fin octobre. Cela n’est pas anodin ; le président de la BCE cherchera, en toute logique, à soigner sa sortie.
- Le ralentissement de l’activité en place est beaucoup plus marqué que celui escompté par la BCE et ses prévisions de croissance et d’inflation sont aujourd’hui de moins en moins défendables (voir « La BCE persiste dans la langue de bois»). Les modifier impliquerait néanmoins de repousser dans le temps les perspectives de relèvement des taux directeurs. Pas sûr, que Mario Draghi ait le soutien nécessaire pour amorcer ce virage.
La dernière « ligne droite » de la présidence de Mario Draghi se présente sous un jour plus sinueux qu’il ne l’aurait sans doute souhaité.
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